C’est en ces termes que le sénateur Durbin, qui dirige la Commission judiciaire en charge d’auditionner les patrons des réseaux sociaux sur leurs lacunes en matière de protection des enfants, s’est adressé à Mark Zuckerberg.

Accusés de mettre les enfants et adolescents en danger

Cette fin de mois de janvier, le Sénat américain a convoqué les patrons des principaux réseaux sociaux afin de les entendre concernant les risques d’exploitation sexuelles, de suicide ou de vente de drogues sur leurs plateformes numériques.

« Vous avez un produit qui tue des gens » ajoute un autre sénateur.

Et même si le patron du groupe META a dû se lever et s’excuser auprès des familles de victimes, présentes dans la salle du congrès, en plus de promettre des investissements colossaux dans la sécurité, les récents documents internes prouvent que Zuckerberg a délibérément choisi de ne pas augmenter la sécurité de ses plateformes en faveur des enfants.

Une « hypocrisie ahurissante »

C’est avec ces mots que le patron du groupe META se vois décrit par la commission. Et ce sont de faibles mots en regard à l’historique du groupe, continuellement sous le coup de plaintes, de condamnations et d’amendes, et qui malgré tout continue à tromper les autorités et les utilisateurs.

Mais ce qui est encore plus ahurissant, c’est la confiance quasi aveugle que les utilisateurs continuent à donner sans limite à ces sociétés toxiques, malgré la mise au jour des innombrables tromperies et dérapages, ainsi que des conséquences dramatiques que produisent l’usage des ces plateformes numériques. Et il est triste de constater que les parents, premiers responsables de cette situation alarmante, sont incapables de résister et continuent de donner un mauvais exemple à leurs enfants en étant utilisateurs compulsifs de ces plateformes.