11 nouvelles plaintes viennent d’être déposées à 11 autorités de protection des données
Le groupe META viens de mettre à jour ses conditions d’utiliation pour pouvoir utiliser la masse gigantesque de données personnelles déjà acquises jusqu’à maintenant, ainsi que toutes celles que les utilisateurs des services de ce groupe (Facebook, Whatsapp, Instagram, …) qui n’ont pas encore compris les objectifs effrayants de cette société, vont lui offrir gracieusement sur un plateau doré, afin de nourrir la nouvelle bête numérique qu’ils mettent en place: l’intelligence Artificielle.
Ceci, bien sûre, sans laisser la moindre chance aux utilisateurs de pouvoir s’opposer à cette violation massive de notre intimité.
META ignore totalement les décisions de justice
Ce groupe toxique prétend à un « intérêt légitime » pour justifier sa position intolérable face au réglement sur la protection des données (RGPD), sans pour autant démontrer clairement où il serait « légitime » de procéder de la sorte.
META avait déjà avancé cet argument fallacieux en 2021 pour pouvoir continuer de collecter et traiter les données personnelles des utilisateurs (et non-utilisateurs, faut-il le rappeler), et contourner ainsi le RGPD. Mais la justice avait clairement rejeté les arguments de ce groupe et lui avait interdit de procéder à cette collecte sauvage.
META continue donc, sans aucune retenue, dans sa stratégie de mensonges et de violation des droits des utilisateurs.
Des conditions volontairement toujours plus opaques et complexes
Les juristes de l’organisation de protection des données NYOB ont tenté de comprendre les nouvelles conditions afin de déterminer quelles sont les données personneles concernées, et quels sont les traitements prévus, mais sans succès. En effet les conditions parlent d’une technologie IA « non définie », et de partage avec des tiers » non définis » …
En fait, au lieu de demander aux utilisateurs, comme c’est prévu dans la loi, leur consentement pour valider ce traitement, META exige au contraire que les utilisateurs remplissent un formulaire d’objection (opt-out), un formulaire volontairement complexe afin de les décourager, voir de les tromper.
Des utilisateurs pris en otage… ou volontaires ?
Combien de violations de nos droits, combien de condamnations rendues publiques à cause de leur gravités, combien d’amendes colosales, faudra-t-il publier contre ce groupe pour que les utilisateurs, bien imprudents, comprennent un jour qu’utiliser ces produits toxiques, c’est nourrir un système qui ne cherche qu’à nous tromper, nous dépouiller de notre intimité, et finalement de nous manipuler ?
Les vrais responsables de cette situation sont bien sûre les dirigeants sans scrupules de ces sociétés, mais si on veut être tout à fait honnête, c’est aussi et surtout les utilisateurs qui se laissent (volontairement ?) berner par des mensonges si gros qu’on se demande comment tout cela est possible !