Récemment qualifié de « gangster numérique » par le DCMS Britannique (Commission sur le numérique, la culture, les médias et le sport de la Chambre des communes), le groupe de Zuckerberg se vois à nouveau sous le coup d’une enquête à NewYork concernant la manière dont il récupère les données personnelles des usagers de smartphones.
Facebook se sert des applications tierces
L’enquête porte sur les moyens mis en oeuvre par le groupe de Zuckerberg pour récupérer, à l’insu des usagers, leurs données personnelles en plaçant dans les applications tierces un outil d’analyse (app event), de conception « maison ».
Données sensibles concernées
Parmi les données récoltées par cet outil, des données très sensibles sont concernées, telles que, par exemple, les périodes d’ovulation lorsque l’utilisatrice rentre les dates de ses cycles menstruels.
Base du modèle économique de Facebook ou Google, les données personnelles sont ainsi aspirées et moulinées par ces entreprises, via des petits logiciels d’analyse. Et il n’y a aucun besoins que l’utilisateur aie un compte Facebook ou Google, ou, s’il en a un, qu’il y soit connecté, pour que ces algorithmes fassent leur travail.
Plusieurs applications populaires sont concernées, et le groupe Facebook est sommé de fournir les noms de toutes les applications ayant utilisé ses algorithmes de captage lors des trois dernières années, ainsi que les informations sur les données personnelles récupérées. L’autorité exige également des applications concernées qu’elle communiquent les commissions et autres sommes versées ou reçues de Facebook en échange de leurs services.
Le « juste » retour de flamme
Si le modèle économique des GAFAM se trouve de plus en plus en difficulté, notre comportement qui consiste à vouloir tout, tout de suite, et si possible gratuitement, se trouve face à son juste prix à payer. Si ces groupes Internet ont pu jusque là violer impunément notre intimité, c’est bien à cause de la confiance aveugle que nous leur avons accordée en s’inscrivant sur leurs services gratuits sans aucune réflexion sur les conséquences, et pire encore, en continuant d’utiliser leurs applications même après la découverte de leurs activités frauduleuses.